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    dommage mon tel est pas compatible, j’aurais bien tester

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    @violence a dit dans Logiciels libres : 5 outils made in France en observation au SILL :

    @Raccoon

    Même pas de reprises de BDD?

    Non, trop compliqué apparemment et puis le premier GLPI avait été très mal fait (choix des catégories, entités, etc) si bien que les stats qu’on en tirait étaient très pauvres.
    Du coup on a jonglé quelques temps entre les 2 le temps de finir de traiter les demandes de l’ancien.

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    L’Europe est à la recherche d’hackers éthiques. Des récompenses allant jusqu’à 5 000 EUR sont disponibles pour la découvertes de failles de sécurité dans LibreOffice, LEOS, Mastodon, Odoo et CryptPad, des solutions open source utilisées par les services publics dans toute l’Union européenne.

    Un nouvel ensemble de primes de bogues a été lancé le 13 janvier en utilisant la plateforme de primes de bogues Intigriti. Au total, un montant de 200 000 euros a été financé par le Bureau du programme Open Source de la Commission européenne (EC OSPO).

    Les chercheurs sont appelés à trouver des failles de sécurité telles que les fuites de données personnelles, l’élévation horizontale/verticale des privilèges et SQLi. La récompense la plus élevée sera de 5 000 EUR pour les vulnérabilités exceptionnelles et un bonus de 20 % si le correctif est également fourni.

    Source : programmez.com

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    Intéressant, mais ces modèles concernent surtout des gros logiciels avec des clients pros. Dans le cas de Mozilla, et son modèle de sponsoring, un logiciel enduser de grande importance.

    Je ne suis pas convaincu que ça soit applicable pour une petite bibliothèque. Pour un gros framework, du “freemium” ça marche (Qt, et encore, leurs finances sont précaires), mais pour les petites bibliothèques comme celles qui ont relancé le débat récemment, le sponsoring me semble inenvisageable et je ne suis pas convaincu que le freemium puisse marcher.

    Ce genre de bibliothèques, on en met plein dans un gros projet, et elles sont souvent remplaçables, sachant qu’on n’utilise que des fonctionnalités très basiques ; difficile de convaincre de payer pour ça.

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    Clairement.
    Surtout que l’Open source est vraiment partout autour de nous

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    Top, excellente nouvelle! 🙂

  • SuperTux 0.6.3

    Jeux Vidéo
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    De quoi s’amuser au bureau sur les machines équipé du manchot 😉

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    Le logiciel libre de peinture numérique Krita suit de quelques jours la mise à jour de GIMP. La version 5.0 vient de sortir et apporte de sérieuses améliorations à tous les étages.

    text alternatif

    Krita passe la 5e. Ses développeurs estiment qu’il s’agit d’une version très importante, avec de nombreuses nouvelles fonctionnalités et améliorations.

    Quoi de neuf dans Krita 5 ?

    La nouvelle version 5.0 de Krita apporte les nouveautés suivantes :

    Krita dispose désormais d’un éditeur de storyboard intégré ; Révision de la manière avec laquelle Krita gère des éléments tels que les brosses, les dégradés et les palettes, ainsi que le marquage : plus rapide et plus fiable ; Les dégradés ont été améliorés : ils sont beaucoup plus lisses et peuvent gérer des gammes plus larges ; Le moteur de brosses a été complètement réécrit et il est basé sur MyPaint. Le système d’animation a été revu, avec des améliorations de l’interface utilisateur et de nouvelles fonctionnalités, telles que les cadres clonés et les masques de transformation animés : arrivée d’un enregistreur pour créer une vidéo de vos sessions de peinture ; nouvelles options pour exporter en GIF, APNG et WebP.

    Télécharger Krita 5

    Vous pouvez télécharger Krita 5 gratuitement via le site de l’éditeur pour Windows, macOS, Android et Linux. L’édition Linux est disponible en version “64-bit AppImage”. Le code source est également accessible. L’accès direct aux fichiers est disponible dans cet article de blog.

    Source : toolinux.com

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    L’impact de la filière européenne du logiciel libre sur la croissance du PIB et de l’emploi, et sur la souveraineté numérique, a été récemment mis en lumière par plusieurs études, rapports et propositions politiques de haut niveau. Il devient dès lors impératif de mettre en oeuvre des politiques industrielles délibérées destinées à favoriser et accélérer son développement. Par Stéfane Fermigier, CNLL, France; Peter Ganten, OSBA, Allemagne; Timo Väliharju, COSS, Finlande; Jonas Feist, Open Source Sweden, Suède; Gerardo Lisboa, ESOP, Portugal; Ronny Lam, NLUUG, Pays-Bas (*)

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    Selon une étude publiée récemment par la Commission Européenne, une promotion et un investissement plus proactifs dans les logiciels libres (aussi appelés open source software ou OSS) non seulement stimuleraient la croissance économique en Europe, mais seraient également un accélérateur d’innovation. Un secteur informatique plus prospère et créateur d’emplois pourrait ainsi émerger de ce vaste écosystème d’entreprises et de créateurs de logiciels libres de toutes tailles, permettant à L’Europe de gagner en autonomie stratégique et en capacité à façonner son propre avenir numérique.

    Plus précisément, l’étude a démontré que le milliard d’euros environ que les entreprises de l’UE ont investi dans les logiciels libres en 2018 ont déjà généré entre 65 et 95 milliards d’euros de croissance économique. Elle prédit qu’une augmentation supplémentaire de 10% des contributions au logiciel libre, au sein de l’UE, générerait chaque année un gain de 0,4 à 0,6% de PIB, et permettrait la création de plus de 600 start-up supplémentaires. Ces chiffres confirment le potentiel très élevé du retours sur investissement dans les logiciels libres.

    Le besoin d’autonomie numérique ainsi que les nombreuses externalités positives des contributions open source à l’économie justifient donc de passer un palier en terme d’engagement politique.

    Les logiciels libres existent depuis l’émergence de l’informatique dans les années 1960, et reposent sur la possibilité offerte aux développeurs d’utiliser, d’étudier, d’améliorer et de partager librement ces logiciels. Cependant, depuis les années 1970, ce sont les logiciels propriétaires et leurs formats fermés qui se sont imposés sur le marché. Par des effets de réseau, les éditeurs de logiciels dominants ont verrouillé leurs positions au détriment des utilisateurs, que l’on parle d’individus, d’entreprises ou d’administrations.

    Avec un logiciel propriétaire, l’utilisateur est dépendant et bloqué auprès d’un fournisseur particulier, dépourvu de la possibilité de rechercher des logiciels de meilleure qualité ou plus adaptés à ses besoins particuliers. Dans la pratique, le marché du logiciel est actuellement dominé par quelques très grandes entreprises non européennes. La dépendance vis-à-vis de ces entreprises augmente encore à mesure que les fournisseurs de logiciels propriétaires déplacent leurs offres vers le cloud, où ils ont encore plus de contrôle et peuvent en modifier les conditions d’utilisation à tout moment. Considéré d’un point de vue sociétal, ce verrouillage stratégique de toutes les industries et de toutes les administrations est au cœur de ce qui sape actuellement la souveraineté numérique de l’Europe.

    Avec les licences open source, a contrario, les utilisateurs ont un vrai choix. Tout individu ou toute entreprise peut proposer des solutions innovantes qui sont mise à disposition de tous les développeurs et tous les utilisateurs intéressés, car l’open source n’impose aucun obstacle juridique ou contractuel à la coopération. En d’autres termes, les logiciels libres permettent à la concurrence et à l’innovation de prospérer. Les utilisateurs de logiciels des secteurs public et privé peuvent ainsi accéder plus facilement aux produits logiciels qui répondent le mieux à leurs besoins, à un coût raisonnable et sans verrouillage stratégique.

    L’étude de la Commission confirme qu’il existe déjà une filière du logiciel libre dynamique en Europe, avec des PME à la pointe de la croissance sectorielle. C’est une fondation solide sur laquelle on peut s’appuyer. La question clé est donc d’identifier les politiques publiques, au niveau de l’UE et au niveau national, qui permettront à la filière européenne des logiciels libres de se développer davantage.

    Au sein de l’APELL, l’Association Professionnelle Européenne du Logiciel Libre, nous pensons que les priorités des politiques publiques dans ce cadre devraient être :

    Établir des stratégies open source spécifiques au niveau de l’UE et dans chaque État membres axées sur la stimulation de la croissance économique, de l’innovation et de la souveraineté numérique.

    Donner la priorité à l’open source dans les achats de logiciels par les secteurs public et privé de manière à ce qu’il devienne impossible de créer une dépendance insurmontable envers les fournisseurs.

    Promouvoir l’investissement dans les logiciels libres, par exemple avec un soutien aux PME pendant les phases précompétitives de développement de nouvelles technologies, et une généralisation des incitations fiscales aux contributions open source.

    Augmenter le financement public de projets open source spécifiques et stratégiques, en particulier pour les petites et moyennes entreprises, au travers des programmes existants et de nouvelles initiatives.

    Placer l’open source au cœur des stratégies de développement des compétences numériques et de l’enseignement de l’informatique à travers l’Europe.

    Les axes d’action ci-dessus permettront de jeter les bases d’une nouvelle industrie numérique européenne utilisant l’open source pour ce qu’elle fait le mieux : innover, adopter les technologies de rupture et assurer la souveraineté numérique. Dans tous les domaines du numérique, qu’il s’agisse du Cloud, de l’intelligence artificielle, de la cybersécurité ou de l’Internet des objets, les logiciels open source sont au cœur de l’innovation et l’Europe doit saisir cette chance de prendre la tête.

    (*) Signataires, les représentants des principales associations d’entreprises représentatives de la filière open source en Europe, réunies au sein de l’APELL (Association Professionnelle Européenne du Logiciel Libre).
    Stéfane Fermigier, CNLL, France
    Peter Ganten, OSBA, Allemagne
    Timo Väliharju, COSS, Finlande
    Jonas Feist, Open Source Sweden, Suède
    Gerardo Lisboa, ESOP, Portugal
    Ronny Lam, NLUUG, Pays-Bas

    Source : latribune.fr

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    Et aux communs numériques dans l’administration.

    En décembre 2020, le député Eric Bothorel a remis au Premier ministre un rapport sur la politique publique de la donnée, des algorithmes et des codes sources. Jean Castex, le Premier ministre avait assuré qu’il serait suivi de plusieurs « impulsions politiques » pour entrer dans un « deuxième âge de la politique de la donnée, des codes sources et algorithmes ». En accord avec cette politique, le Gouvernement a dévoilé le 10 novembre son plan d’action pour « accélérer le recours aux logiciels libres et aux communs numériques dans l’administration. »

    Le plan d’action « logiciels libres et communs numériques » a été conçu par le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques à la suite de la publication de la circulaire data du Premier ministre du 27 avril 2021, et vise à soutenir la transformation numérique de l’État. Il contribue à la transformation numérique du service public avec trois objectifs : mieux connaître et utiliser les logiciels libres et les communs numériques dans l’administration, développer et accompagner l’ouverture des codes sources du secteur public, s’appuyer sur les logiciels libres et open source pour renforcer l’attractivité de l’État-employeur auprès des talents du numérique.

    En milieu d’année, Jean Castex a signé une nouvelle circulaire à destination des ministres et préfets de région dans laquelle il évoque un programme d’actions pour l’ouverture des données publiques et des algorithmes.

    Et d’expliquer « qu’au cours des dernières années, la France s’est dotée d’un cadre juridique à l’avant-garde en matière d’accès aux documents administratifs et de réutilisation des informations publiques, en instaurant l’ouverture libre, gratuite et par défaut de toutes les données dont la publication représente un intérêt économique, social, sanitaire ou environnemental, dans le respect de la protection des données à caractère personnel et des secrets protégés par la loi. La crise sanitaire sans précédent que nous connaissons vient démontrer que l’ouverture et l’utilisation des données publiques, relatives notamment au suivi de l’épidémie, sont indispensables à l’efficacité de l’action publique, au suivi de l’action gouvernementale et au débat démocratique ».

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    En mai de l’année dernière, la direction du numérique pour l’éducation (dont le rôle est de mettre en place et de déployer le service public du numérique éducatif) a dévoilé une initiative baptisée Apps.education.fr. Avec pour objectif de fournir une liste d’outils à l’intention de tous ses agents pour « les accompagner au quotidien et répondre aux besoins du travail à distance pendant le confinement. » Dans le cadre de cette initiative, le ministère de l’Éducation nationale s’est lancé sur la voie de l’encouragement à l’utilisation de logiciels libres et formats ouverts. En d’autres termes, la liste a pour objectif d’inciter les personnels qui relèvent de sa compétence à faire usage de logiciels libres.

    Pour le député de La République en Marche, ouvrir et partager les codes sources est un enjeu de démocratie. Il s’agit d’un vecteur majeur de mutualisations, d’un gage de transparence de la décision publique, de sécurité, mais aussi d’attractivité des compétences.

    « S’agissant de l’ouverture des codes et de l’utilisation de logiciels libres, il faut structurer la communauté du secteur public et renforcer l’appui qui lui est apporté. Le logiciel libre n’est pas une idéologie déconnectée des besoins des administrations et ses enjeux ne se résument pas à la question de l’utilisation de LibreOffice. Il est au contraire le moyen de créer enfin du partage et de la mutualisation dans le secteur public, d’éviter que deux administrations s’épuisent sur un même problème sans le savoir et sans se parler, enfin de permettre à l’administration et à l’économie de s’enrichir mutuellement en développant ensemble des outils d’intérêt général. Il constitue aussi une réponse au manque d’attractivité de l’État pour les compétences numériques. La mission considère que la création d’un Open Source Program Office (OSPO), visible et pérenne, au sein de la direction interministérielle du numérique (DINUM), serait une première pierre pour relever ce défi. », indique le rapport de la mission d’analyse et de prospective relative à la mise en place d’une politique publique de la donnée et des codes sources, conduite par le député Éric Bothorel et publié le 23 décembre 2020.

    La DINUM est en charge de la transformation numérique de l’État au bénéfice du citoyen comme de l’agent, sous tous ses aspects : modernisation du système d’information de l’État, qualité des services publics numériques, création de services innovants pour les citoyens, outils numériques de travail collaboratif pour les agents. Elle accompagne les ministères dans leur transformation numérique, conseille le gouvernement et développe des services et ressources partagées. Le plan d’action ci-dessous est conçu par le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques et sera piloté par un nouveau « pôle d’expertise logiciels libres », constitué au sein du département Etalab de la direction interministérielle du numérique.

    Mieux connaître, utiliser et concevoir les logiciels libres et les communs numériques

    faciliter l’accès au marché de support logiciels libres ;

    référencer des solutions libres et open source (dans le catalogue GouvTech) ;

    accompagner les administrations dans la création de communs numériques au service de la conduite des politiques publiques ;

    référencer les logiciels libres et les communs numériques significativement utilisés dans l’administration et y développer l’échange d’expertise interne.

    Développer et accompagner l’ouverture et la libération des codes sources

    développer la plateforme code.gouv.fr ;

    animer la communauté des relais interministériels sur le sujet de la publication des codes sources ;

    accompagner les administrations dans l’ouverture de leurs codes sources. Aider les administrations à mobiliser leurs écosystèmes autour des codes sources publiés ;

    maintenir les guides d’ouverture logicielle ; porter les partenariats utiles à l’ouverture logicielle.

    S’appuyer sur les logiciels libres et open source et les communs numériques pour renforcer l’attractivité de l’État-employeur auprès des talents du numérique

    animer le réseau d’échange d’information et d’expertise BlueHats ; publier sa lettre d’information ; valoriser les agents et les chercheurs contribuant à des logiciels libres ou à des communs numériques ; organiser un événement annuel de « sprint du libre et de l’open source » fédérateur ; attirer des experts du libre, de l’open source et des communs numériques dans l’administration en lien avec les autres actions de la mission TALENTS, notamment en les référençant dans le vivier des talents du numérique.

    Pour certains analystes, le logiciel libre malgré une apparence utopique, offre dans bien des domaines des solutions fonctionnelles et performantes unanimement reconnues. Parallèlement, les besoins du secteur public en logiciels, aussi bien en produits standards que spécifiques à ses activités, sont de plus en plus importants. Ils seraient en effet nécessaires à l’amélioration du service rendu aux usagers et à l’augmentation de la productivité des agents. À cela s’ajoute la nécessité de réduire les coûts dans le contexte économique que nous connaissons. Le choix du logiciel libre pour répondre aux besoins du secteur public apparaît de plus en plus comme une solution pertinente.

    le député LREM Éric Bothorel déclare : « la donnée et les codes sources ne sont pas juste un enjeu “tech”, mais d’abord et surtout une question politique, démocratique, scientifique et économique. La France doit accompagner ses talents, comme elle le fait pour des sportifs de haut niveau, et s’appuyer sur eux pour renforcer l’attractivité du secteur public grâce au logiciel libre ».

    Source : DINUM, developpez.com

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    Qu’on me corrige si je dis une bêtise, il me semblais que le code source de certains os ou logiciels étaient cryptés, donc même après décompilation, c’est inexploitable!

    Edit: après recherches il semble que j’ai presque tort, voir pas trop raison!

    https://fr.quora.com/Est-ce-possible-de-crypter-le-code-source-dun-programme

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    @orphancia dans un des établissements où j’interviens actuellement, le logiciel d’un service important est basé sur Silverlight et utilise donc IE. Edge est compatible mais il faut passer par plusieurs réglages pour que ça fonctionne.
    Tu parles de 2030, je ne serai pas étonné de trouver des Win 10 qui font tourner des softs sur IE.

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    Mais ce système pourra-t-il réussir là où Firefox OS et d’autres ont échoué.

    Le système d’exploitation Android n’est pas à votre goût ? iOS vous rebute foncièrement ? Vous aimez Linux sur votre ordinateur, mais vous peinez à trouver un téléphone qui fournit un système aussi avantageux que Linux sur votre ordinateur ? Ne vous prenez plus la tête. Purism, le fabricant d’ordinateurs, de mini PC et de smartphones annonce que son téléphone Librem 5 est livré avec le système d’exploitation GNU/Linux PureOS par défaut. Et pour l’entreprise américaine, ce n’est pas une simple rhétorique ou un simple coup de marketing.

    PureOS est un système d’exploitation GNU/Linux basé sur Debian. Au-delà du fait qu’il soit open source, et non open source à lecture seule comme le précise Purism, PureOS intègre des avantages comme la sécurité, la protection de la vie privée et la liberté des utilisateurs. En parlant de liberté, Purism a tellement repoussé les limites de ses standards en matière de système libre qu’il est parvenu à faire intégrer PureOS parmi la liste très restreinte de la dizaine de distributions GNU/Linux « libres » approuvée par la Free Software Foundation (FSF). Pour faire partie de ce cercle restreint, il faut suivre un certain nombre de lignes directrices édictées par la FSF comme l’usage d’une licence libre appropriée, l’interdiction d’orienter les utilisateurs vers l’obtention d’informations non libres, ne pas intégrer de navigateurs qui implémentent EME, l’autohébergement, etc.

    Si vous choisissez d’utiliser Librem 5 qui est soutenu par PureOS, Purism garantit de vous offrir un système d’exploitation créé dans votre intérêt et non pour l’intérêt financier des entreprises. L’entreprise se targue même de conduire le seul projet basé sur une communauté de bonne foi plutôt qu’un modèle de gouvernance Big corp. En plus d’être facilement vérifiable, vous pouvez également supprimer PureOS et installer un autre système d’exploitation GNU/Linux compatible sur votre téléphone Librem 5. En somme, si vous estimez que le fait de basculer sur un système autre que celui installé par défaut sur ordinateur ne devrait pas être un luxe, alors vous adopterez facilement Librem 5 et PureOS qui va avec.

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    Purism ajoute que si vous utilisez PureOS avec Librem 5, vous aurez droit à des mises à jour soutenues de sécurité, des améliorations de la confidentialité, des corrections de bogues et de nouvelles fonctionnalités et surtout des mises à jour qui ne compromettront pas les performances de votre mobile. Un clin à Apple qui a été pris en flagrant délit de réduction des performances des vieux iPhone pour soi-disant préserver la batterie et les performances des iPhone. Contrairement aux mises à jour fournies par certaines entreprises et qui viennent réduire la.durée de vie des appareils ou détruire l’expérience utilisateurs, Purism promet qu’avec PureOS, l’expérience utilisateur sera comme du bon vin. À mesure que les mises à jour de fonctionnalités et d’applications seront ajoutées, cela viendra bonifier l’expérience utilisateur plutôt que de la détruire, avance le fabricant de téléphones.

    Pour pouvoir respecter de tels engagements, Purism explique que PureOS « s’appuie sur les épaules de géants. C’est le résultat de décennies d’ingénierie intelligente et de raffinement par une foule soucieuse de la qualité : la communauté free desktop, qui se soucie avant tout de l’excellence technique plutôt que de la pensée à court terme, c’est-à-dire de sortir rapidement une application et maximiser les profits ». « PureOS peut être une vitrine du meilleur travail que la communauté free desktop a à offrir pour la plate-forme téléphonique Librem », souligne Purism.

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    À en juger par les promesses faites avec PureOS, l’on pourrait se dire que ce système d’exploitation a tout pour attirer les utilisateurs et rencontrer le succès là où Firefox OS, le système d’exploitation open source mobile de Mozilla, ainsi que d’autres systèmes open source ont échoué. Mais en dépit des fonctionnalités alléchantes de PureOS, celui-ci ne pourrait pas gagner du terrain auprès des utilisateurs si les applications les plus populaires ne sont pas portées et de nouvelles applications développées sur le système. C’est ce qui a fait défaut à Firefox OS et même à des systèmes propriétaires comme BlackBerry OS.

    Conscient de ce problème, Purism invite les développeurs indépendants de la communauté mondiale à créer leurs propres applications, à porter leurs applications existantes et à améliorer l’expérience globale de la boutique d’applications. Si PureOS arrive à surmonter cette difficulté qui a eu raison même des plus grands projets, Purism devra également régler un problème persistant et qui pourrait être un frein à l’expansion de PureOS : la disponibilité de Librem 5. En effet, nombreux sont les utilisateurs qui déclarent avoir commandé le Librem 5 depuis plusieurs années, mais sont toujours en attente de la livraison.

    Source : PureOS, https://mobiles.developpez.com/

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    https://www.btw.so/open-source-alternatives

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    Très bonne intitiative que tout cela 🙂